Aperçu des sections

  • Généralités

    Ce cours est donné au semestre d'automne 2025 à la HEP-Vaud dans le cadre des didactiques romandes (DidRo). Il constitue le premier module de formation initiale pour les futur·e·s enseignant·e·s de droit du secondaire II.

    Les séances débutent à 13h30 et se terminent à 16h45 (avec une pause de 15 minutes). Toutes les séances en présentiel ont lieu à la HEP de Lausanne, en salle C33-812. Le planning officiel des séances du module peut être téléchargé ci-dessous.

    Pour des questions de droits d'auteur et de protection des données, les étudiant·e·s doivent se connecter en s'identifiant pour avoir accès à toutes les activités et à tous les documents présentés sur cette page. N'oubliez donc pas de vous connecter selon les indications ci-dessous, sinon des fichiers et des dossiers n'apparaîtront pas !

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    • mot de passe : DidRo2025-2026 
  • Cette première séance est consacrée tout d'abord à la présentation de ce module dédié à la didactique du droit, puis à la définition du droit comme discipline scolaire.

    Les conditions-cadres du module contiennent les indications concernant la description générale du module (structure du module, compétences travaillées et niveaux de maîtrise attendus, bibliographie), la planification des séances (dates, salle, horaire, liste des thématiques disciplinaires et didactiques abordées), les exigences pour la certification et les coordonnées du formateur. La grille d'évaluation pour la certification du module est également jointe aux conditions-cadres du module. Les documents cités peuvent être téléchargés ci-dessus, dans la rubrique "Généralités" du module.

    Avant de commencer le cours, les étudiant·e·s rédigent tout d'abord leur propre définition du droit, puis une courte explication de comment on devrait l'enseigner (cf. le premier document PDF ci-dessous). Ces définitions seront comparées avec celles des élèves de l'ECGF lors de la prochaine séance et les suggestions d'enseignement du droit seront reprises tout au long du semestre.

    Pour débuter, après une définition de ce qu'on entend par "didactique" et par "didactique du droit", il est expliqué pourquoi il est nécessaire d'enseigner le droit à l'école (cf. les diapositives de la séance ci-dessous sur les finalités de l'enseignement du droit).

    Ensuite, en réfléchissant à la notion même de droit, il est proposé d'étudier les différents éléments qui composent cette discipline scolaire (cf. les diapositives de la séance ci-dessous sur la matrice disciplinaire en droit). Il s'agit d'identifier la matrice disciplinaire du droit que l'on peut, doit ou devrait enseigner lors de nos cours de droit au secondaire II. Quelques informations théoriques sont d'abord données sur le concept de matrice disciplinaire et son application pour la discipline du droit.

    Après ces indications, sur la base de l'analyse de quelques extraits de plans d'études (cf. les documents dans le dossier ci-dessous), les étudiant·e·s déterminent quel(s) type(s) de "droit" les injonctions officielles nous imposent d'enseigner (cf. les documents PDF produits par les étudiant·e·s dans le dossier ci-dessous). Les constats des étudiant·e·s sont implacables : selon les plans d'études de 4 filières différentes du secondaire II (ECG, Ecole de maturité en discipline fondamentale, Ecole de maturité en option spécifique et complémentaire, Ecole professionnelle), il y a bien quatre manières bien différentes de concevoir le droit à enseigner ! Il y a donc plusieurs matrices disciplinaires pour notre discipline selon les plans d'études officiels...

    La séance se termine par quelques remarques sur les différentes manières d'aborder le droit dans écoles du secondaire en faisant référence à quelques grands courants de la pensée juridique. Cette question sera développée au début de la séance suivante en reprenant les théories principales de ces écoles juridiques. Les étudiant·e·s peuvent déjà se familiariser avec ces courants théoriques en lisant un petit article (cf. PDF ci-dessous) présentant une réflexion sur les différentes manières d'envisager le droit dans l'enseignement au secondaire.

    Fichiers: 5 Dossiers: 5
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  • Après un retour sur les différentes écoles juridiques, cette séance, sur le thème juridique des sources du droit, est consacrée à la notion de transposition didactique en droit.

    La séance débute donc par un rappel des courants juridiques principaux pouvant orienter l'enseignement du droit (cf. les diapositives de la séance ci-dessous). Le livre de François Robert, Enseigner le droit à l'école (ESF, 1999), développe cette thématique de manière plus approfondie et un extrait de son ouvrage est disponible ci-dessous. Un petit article présentant également ces diverses écoles juridiques peut être téléchargé dans la rubrique de la séance précédente.

    Pour illustrer la présence des différentes écoles juridiques dans la manière de concevoir le droit, une activité est proposée en utilisant les définitions spontanées des élèves sur la notion de droit (cf. le document PDF et les diapositives de la séance ci-dessous). Les étudiant·e·s reçoivent 5 pages A4 contenant chacune des définitions du droit données par des élèves de l'ECGF. Une premier travail consiste à repérer les liens entre ces définitions et les écoles juridiques; un constat s'impose : toutes les écoles juridiques peuvent être retrouvées dans la manière dont les élèves définissent le droit ! Ensuite, il est demandé à chaque groupe d'étudiant·e·s de proposer un petit scénario pédagogique pour exploiter ces définitions en classe; 4 propositions intéressantes pour débuter l'enseignement du droit avec ses classes peuvent être consultées dans le document PDF ci-dessous.

    La séance se poursuit sur le thème de la transposition didactique. Elle commence avec une brève présentation de cette notion théorique et de ses implications pour le droit (cf. les diapositives de la séance ci-dessous).

    il est rappelé que les enseignants de droit doivent maîtriser une large partie du savoir savant à enseigner (en tous les cas un peu plus que le simple contenu des manuels scolaires !) et qu'il est nécessaire de pouvoir se repérer aisément dans le savoir savant, notamment en sachant utiliser internet à bon escient. Une bibliographie, une webographie et quelques pistes sur l'usage d'intelligences artificielles sont disponible sur ce site et peuvent être de bons points de départ. De plus, chacun devrait maintenant construire sa propre bibliothèque et sa propre webographie en fonction des thèmes juridiques spécifiques qui seront enseignés. 

    Mais au-delà de la théorie, il s'agit de voir concrètement les effets de la transposition didactique en droit. Il est ainsi proposé de comparer la présentation du thème des sources du droit par le savoir savant avec celle du savoir scolaire. Des extraits d'ouvrages juridiques et des extraits de quelques manuels scolaires sont ainsi distribués (cf. les documents PDF ci-dessous reprenant les divers extraits proposés). Cette activité met en évidence les diverses transformations du savoir lors du passage entre deux étapes de la chaîne de la transposition didactique.
    Les constats des étudiant·e·s sont éloquents et peuvent être consultés dans le document PDF ci-dessous. En résumé, le savoir scolaire procède à une dé-contextualisation, une dé-personnalisation, une dé-problématisation et une re-programmation linéaire. Cette prise de conscience devrait permettre aux enseignants de mieux utiliser les manuels scolaires en fonction des savoirs scientifiques de référence ! L'enjeu pour l'enseignant, afin de donner du sens à son enseignement, sera ensuite de proposer une re-contextualisation, une re-personnalisation, une re-problématisation et une mise en réseau du savoir à enseigner. Pour ce faire, il est nécessaire de tenir compte de l'ensemble des étapes de la transposition didactique.

    Fichiers: 5
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  • Cette séance est consacrée aux grands domaines du droit et aux principaux modèles d'enseignement-apprentissage.

    Pour débuter le thème du jour, il est tout d'abord demandé aux étudiant·e·s d'énoncer les divers critères d'une bonne leçon de droit selon eux (cf. document PDF ci-dessous). Ces critères seront repris par la suite pour voir quels modèles d'enseignement-apprentissage correspondent le mieux aux critères des étudiant·e·s.

    La première partie de la séance consiste à faire vivre partiellement aux étudiant·e-s les trois modèles d'enseignement à propos d'une leçon concernant les grands domaines du droit. L'objectif est ici double : présenter cette matière juridique et prendre conscience des caractéristiques des 3 principaux modèles d'enseignement-apprentissage en vivant concrètement une leçon de droit. Les documents utilisés pour la simulation de ces trois phases d'enseignement sont disponibles ci-dessous. Des étudiant·e·s ont joué le rôle d'observateurs attentifs et ont décrit ce qui s'est passé durant ces 3 phases d'enseignement (cf. document PDF ci-dessous). La présentation de ces constats a permis de mettre en évidence les caractéristiques principales de ces modèles. Ces dernières sont ensuite précisées dans les diapositives de la séance et dans les deux brefs documents théoriques ci-dessous (un extrait de l'ouvrage d'Astolfi "L'école pour apprendre" de l'édition e-book de 2018 et une fiche de synthèse élaborée par l'Université de Lorraine).

    La suite de la séance a été consacrée à réfléchir aux avantages et aux limites de chaque modèle, notamment dans le but de pouvoir mieux choisir et mettre en oeuvre un modèle efficace en classe. Pour effectuer cette réflexion, il est proposé aux étudiant·e·s d'analyser 5 activités différentes (avec quelques productions d'élèves) à propos des domaines du droit. En fonction de ces productions, des phases d'enseignement vécues précédemment et de leurs propres expériences d'enseignement, les étudiant·e·s ont expliqué, de manière fort pertinente, quand il est opportun d'utiliser chacun de ces modèles dans l'enseignement du droit et ce à quoi il faut être attentif pour que ces modèles soient efficaces (cf. document PDF ci-dessous). Les diapositives de la séances, résument également ces réflexions en reprenant les avantages et les inconvénients de chaque modèle; ces commentaires seront développées lors de la prochaine séance.

    Notons pour terminer la référence aux travaux de John Hattie qui a compilé des centaines d'études analysant l'efficacité des méthodes d'enseignement. Son ouvrage "Visible Learning for Teachers" (traduit en français : HATTIE J., L'apprentissage visible pour les enseignants; connaître son impact pour maximiser le rendement des élèves, Québec, Presse de l'Université du Québec, 2017) présente d'intéressants constats pour l'enseignant qui veut choisir des méthodes efficaces. Mais gardons un esprit critique : il faut savoir quelles sont les finalités recherchées de l'enseignement et ce que l'on mesure réellement avant de constater l'efficacité ou non d'une méthode ou d'un dispositif didactique.

    Concernant les informations à propos du contenu disciplinaire nécessaire pour élaborer une séquence d'enseignement sur les grands domaines du droit, outre les manuels scolaires généralement très brefs sur ce thème juridique, l'ouvrage de référence est sans doute celui de LE ROY Y. et SCHOENENBERGER M.-B., Introduction générale au droit suisse, Schulthess, 2015. Le Que-sais-je ? sur le droit (FABRE-MAGNAN M., Introduction au droit, PUF, 2016) permet aussi une bonne révision.

    Fichiers: 4 Dossier: 1
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  • Cette séance, sur le thème juridique de l'organisation de notre Etat de droit (fédéralisme, séparation des pouvoirs, démocratie semi-directe), est consacrée à la formulation des objectifs et des consignes.

    La séance débute tout d'abord par un retour sur le thème de la leçon précédente. Les dernières diapositives de la séance du 4 octobre (disponibles en PDF ci-dessous) sont montrées à nouveau et expliquées, notamment en revenant sur les observations faites par les étudiant·e·s. Quelques explications sont également données sur l'enseignement explicite et sur les recherches de John Hattie à propos des stratégies d'enseignement ayant le plus d'impact (cf. le site en français qui lui est dédié : https://visible-learning.org/fr/). En conclusion de ces réflexions sur les différents modèles d'enseignement-apprentissage, il reste à revenir sur les critères d'une bonne leçon de droit selon les étudiant·e·s et de vérifier quel est le modèle qui correspond le mieux à leurs critère : un constat s'impose, le modèle qui permet de répondre à tous les critères est celui de l'auto-socio-construction...

    Le thème du jour est ensuite abordé en présentant quelques informations juridiques sur cette matière (cf. les diapositives de la séance ci-dessous). Des sites internet officiels donnent les informations essentielles à ce sujet :

    Une première activité est alors proposée : rédiger deux questions que l'on donnerait aux élèves lors d'un visionnement en classe d'une petite vidéo sur la démocratie suisse et la séparation des pouvoirs : 

      

    Ensuite, les étudiant-e-s répondent aux questions rédigées par leurs collègues (cf. le document PDF ci-dessous). Cette activité est reprise en fin de séance pour analyser l'efficacité de la formulation des consignes !

    Quelques éléments théoriques sont ensuite apportés à propos des différents types d'objectifs que l'on utilise dans l'enseignement (cf. les diapositives de la séance et le document théorique en PDF ci-dessous). Une deuxième activité est alors proposée : sur un padlet, chaque étudiant-e rédige au moins deux objectifs généraux différents pour une séquence d'enseignement sur l'organisation de notre Etat (cf. document PDF ci-dessous et la page du padlet sur les objectifs généraux). Le but de cette activité est de montrer la diversité possible des objectifs généraux pour une même séquence d'enseignement. Le choix de ces derniers a des conséquences importantes pour la suite de la séquence : en effet, quels contenus, quels modèles d'enseignement-apprentissage, quels types d'activités devront ensuite être choisis pour atteindre ces objectifs ?

    La séance se poursuit par quelques informations théoriques sur les objectifs spécifiques et opérationnels qui permettent de préciser les objectifs généraux et de planifier les activités de la séquence (cf. les diapositives de la séance et le document théorique sur la formulation des objectifs ci-dessous). Une troisième activité est alors proposée : à partir de deux objectifs généraux précédemment trouvés, rédiger des objectifs spécifiques et opérationnels qui permettent de les concrétiser dans une séquence d'enseignement (cf. les propositions des étudiant·e·s dans le PSDF ci-dessous).

    Pour faciliter la recherche des objectifs (et pour donner quelques pistes d'activités possibles en classe à propos de l'organisation de notre État de droit), un nouvel exercice est proposé : à partir de 4 activités données à des élèves du secondaire II et des productions de ces derniers (cf. les documents PDF dans le dossier ci-dessous), il s'agit d'imaginer et rédiger les objectifs généraux, ainsi que les objectifs spécifiques et opérationnels, de ces leçons. Les réponses des étudiant·e·s (cf. le document PDF ci-dessous) illustrent la formulation de ces objectifs (en particulier les objectifs spécifiques et opérationnels qui se rédigent en décrivant les productions des élèves ; les objectifs spécifiques et opérationnels devraient donc permettre d'anticiper les productions précises des élèves).

    Pour terminer la séance, un retour est fait sur la première activité afin de démontrer l'importance de la rédaction des consignes. Chacun·e consulte les réponses données par son collègue à leurs propres questions et vérifie ainsi si la formulation de ces dernières était suffisamment précise. Un constat simple s'impose ici : lorsque les objectifs spécifiques et opérationnels sont formulés avec précision, les consignes qui en découlent sont formulées de manière très efficace. En complément des remarques faites (cf. les diapositives de la séance), un petit document théorique sur la formulation des consignes est disponible ci-dessous.

    Fichiers: 7
    Progression : 0 / 0

  • Cette séance consiste en un travail à distance réalisé de manière asynchrone.

    Pour ce travail à distance, comme indiqué dans les conditions-cadres du module, il s'agit de prendre un peu de recul par rapport à notre module et d'effectuer une réflexion sur ce qu'est la didactique du droit en se référant à ce que nous avons fait depuis le début de l'année, en utilisant Wikipedia et en imaginant les divers besoins de formation pour les futurs enseignants de droit du secondaire 2.

    Ce travail se fait en rejoignant le wiki qui vous est attribué ci-dessous et en suivant les consignes, en trois phases, qui s'y trouvent. Il ne s'agit pas d'un travail de groupe (chacun·e est responsable de déposer ses propres productions), par contre vous intervenez dans un wiki avec deux autres collègues où vous pourrez interagir. Comme il s'agit d'une démarche collaborative, la première personne à intervenir n'a pas à être exhaustive; vous rédigez quelques éléments de réponses, puis les autres membres du wiki poursuivent, et chacun·e revient compléter la réponse finale du wiki. Cette démarche de construction du savoir correspond à celle de Wikipedia...

    Ce travail se réalise de manière asynchrone : vous pouvez donc vous connecter lorsque que vous le souhaitez. Les trois phases de ce travail doivent toutefois être complètement terminées au plus tard le mercredi 29 octobre. A vous d'intervenir avant cette date et de revenir finaliser les productions avant ce dernier délai !

    Un problème informatique ne dispense pas les étudiant·e·s d'effectuer le travail à distance : il y a toujours la possibilité de contacter par mail le formateur (guillaume.roduit@hepl.ch).

    Pour alimenter votre réflexion sur la didactique du droit, deux articles sont disponibles ci-dessous, ainsi que l'extrait du livre de François Robert déjà mis à disposition lors de la deuxième séance. Il ne s'agit pas de lectures obligatoires, mais des lectures recommandées...

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    Cette séance, sur le thème juridique des droits fondamentaux, est consacrée à l'évaluation des activités proposées dans l'enseignement du droit.

      

    Cette séance débute par un retour sur le travail à distance effectué le 17 octobre. Des diapositives  (cf. le document PDF ci-dessous) sont présentées pour résumer les différentes propositions des étudiant·e·s. Il faut souligner que ce travail servira de base à une réflexion pour la modification de la page Wikipédia sur la didactique du droit. Nous aurons donc l'occasion d'y revenir et d'exploiter à nouveau les commentaires - pertinents ! - qui ont été faits.

    Pour aborder le thème juridique des droits fondamentaux, quelques rappels théoriques sont d'abord faits (cf. les diapositives de la séance dans le deuxième document PDF ci-dessous). 

    Des exemples de consignes d'activités portant sur les droits fondamentaux sont ensuite distribués (cf. document PDF ci-dessous). Il est simplement demandé aux étudiant·e·s de les classer du plus pertinent au moins intéressant. Un classement est alors établi et, comme prévu, toujours les mêmes types d'activité sont considérés comme les meilleurs... Il s’agit donc de comprendre pourquoi ce sont toujours les mêmes activités qui se trouvent aux premières places et les mêmes en dernière positions !

    Un premier outil intéressant pour évaluer la qualité d’une activité en lisant sa consigne a déjà été présenté lors de la dernières séance en présentiel. Il s’agit de la formulation spécifique et opérationnelle des objectifs qui permet d'évaluer l'efficacité de la consigne. Un bref rappel sur ce thème est proposés (cf. les diapositives de la séance).

    La suite de la séance est consacrée à la présentation (ou au rappel) d'un deuxième outil permettant d'évaluer la pertinence des activités, mais cette fois en fonction des opérations intellectuelles faites par les élèves : la fameuse taxonomie de Bloom. Quelques brefs documents théoriques sont disponibles dans le dossier ci-dessous et quelques diapositives sont également montrées pour souligner les aspects principaux de cette théorie (cf. les diapositives de la séance dans le troisième PPT en PDF). Un retour sur le classement des exemples d'activités précédemment établi est ensuite proposé. Un constat clair s'impose : les activités préférées sont toutes d'un haut niveau taxonomique...

    Une activité est soumise aux étudiant·e·s : à partir d'une consigne choisie, modifier cette dernière pour obtenir deux autres activités de niveaux taxonomiques différents (cf. les propositions des étudiant·e·s dans le document PDF ci-dessous). En changeant peu de choses à une question, on peut donc facilement proposer à nos élèves des tâches plus intéressantes pour eux du point de vue cognitif !

    Une réflexion est ensuite menée à partir de l'une des consignes d'activité des exemples donnés (faire rédiger quelques droits fondamentaux d'une nouvelle Constitution) pour montrer comment on peut remonter jusqu'aux valeurs qui fondent notre Etat en travaillant les droits fondamentaux. Un exemple de séquence testée à l'Ecole de Culture Générale de Fribourg est présenté et discuté (cf. le dossier ci-dessous contenant les consignes et les productions des élèves).

    Pour aborder en classe les sujets d'actualité en lien avec les droits fondamentaux, il est nécessaire de prendre l'attitude du juriste et de voir qu’il s’agit de questions liées à la violation des droits fondamentaux. Il est donc important de comprendre le système expliquant la restriction des droits fondamentaux (le système de l'article 36 de notre Constitution) car c’est bien cet article qui est au coeur de tous ces problèmes, comme le montrent les ATF sur ces questions. On peut illustrer ce système avec le cas de la liberté d'expression ou la liberté de croyance dans le cadre scolaire (cf. les diapositives de la séance dans le troisième PPT en PDF) et l'exemple d'exercice effectué par des élèves du gymnase et de l'ECG dans le dossier ci-dessous.

    Quelques références sur le thème des droits fondamentaux

    Concernant cette matière juridique, outre la bibliographie des ouvrages juridiques disponible sur ce site (https://www.gaius.ch/mod/page/view.php?id=9), divers manuels peuvent être consultés, notamment : le manuel RepèresManuel pour la pratique de l'éducation aux droits de l'homme avec les jeunes, du Conseil de l'Europe (disponible sur Internet à la page https://www.coe.int/fr/web/compass/home), ou le manuel L'éducation aux droits de l'Homme; comprendre pour agir ensemble, de l'Organisation internationale de la francophonie (disponible sur Internet à la page https://www.francophonie.org/sites/default/files/2019-09/guide_education_aux_droits_de_l_homme.pdf). Vous pouvez également consulter les sites suivants proposant des activités pour tous les niveaux de la scolarité obligatoire : https://www.education21.ch/fr et https://www.alliancesud.ch/fr.

    Fichiers: 5
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  • Cette séance, sur le thème des pratiques de savoir et des raisonnements juridiques, est consacrée à la maîtrise des savoir-faire de base en droit.

    La séance débute par une réflexion sur la distinction importante entre l'apprentissage des savoirs disciplinaires et l'apprentissage des pratiques de savoir (cf. les diapositives de la séance dans le document PDF ci-dessous). Cette distinction permet d'introduire l'idée d'initier les élèves à la pensée juridique, cette initiation devant être au coeur de l'enseignement du droit. Pour comprendre en quoi consiste cette pensée juridique, il n'est sans doute pas inutile de regarder ce font les juristes, comment ils travaillent, quels outils et quelles méthodes ils utilisent et comment ils se forment...

    Sur cette base et en reprenant des exemples de productions d'élèves à propose de résolution de cas sur la restriction des droits fondamentaux vus lors de la séance précédente, il est  demandé aux étudiant·e·s de réfléchir aux savoir-faire de la discipline et de dresser la liste de ceux que les élèves devraient maîtriser pour se rapprocher du travail des juristes. Cette liste est éloquente (cf. le document PDF ci-dessous) et l'on pourrait ainsi élaborer une véritable méthodologie propre au droit pour les élèves du secondaire 2 si l'on pouvait expliciter et institutionnaliser chacun de savoir-faire.

    Une introduction théorique aux raisonnements juridiques est ensuite exposée (cf. les diapositives de la séance ci-dessous). La présentation met un accent particulier sur les raisonnements  utilisés par les juges suisses pour trancher une affaire, spécialement la démarche du syllogisme judiciaire. Un petit polycopié du Prof. Carron présente ces différents éléments théoriques de manière plus complète (cf. le document PDF ci-dessous) et il est possible, à partir de ces éléments théoriques, de réaliser un polycopié pour nos propres cours (cf. l'exemple pertinent d'un chapitre d'un polycopié créé au Gymnase de Nyon).

    Un extrait d'un arrêt sélectionné par la Prof. Manaï (cf. son ouvrage : Clé pour une introduction au droit, Berne, Stämpfli, 2012) est ensuite distribué pour illustrer le raisonnement par syllogisme. Les étudiant·e·s sont invités à lire cet extrait et à retrouver les diverses étapes de la démarche de résolution d'un cas selon la logique syllogistique. La même démarche pourra être entreprise avec les extraits des arrêts suivants qui portent sur les raisonnements par pesée d'intérêts ou par analogie (cf. les extraits dans le PDF ci-dessous).

    Si les savoir-faire et les raisonnements juridiques que les élèves devraient maitriser pour une réelle initiation à la pensée juridique sont maintenant connus, il reste encore à créer des dispositifs permettant à nos élèves de les maitriser. La séance se poursuit ainsi par une réflexion sur des pistes d'activités permettant aux élèves de se familiariser avec les principaux savoir-faire en droit. Les étudiant·e·s font quelques propositions pour une ébauche de manuel d'exercices d'une méthodologie en droit (cf. document PDF ci-dessous). Les propositions des étudiant·e·s seront présentées et discutées en plénum lors de la prochaine séance.

    Fichiers: 4
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  •  Cette séance, sur le thème juridique du droit des personnes, est consacrée à la résolution de cas en droit et aux concepts juridiques.

    Pour débuter le thème du jour, un petit vrai/faux est distribué. Si on le teste en classe, ce quiz permet de faire émerger les représentations des élèves sur la notion de personne au sens juridique. Nous reviendrons en fin de séance sur les représentations des élèves en droit.

    Ensuite, un survol de la notion de personne en droit est proposé (cf. les diapositives de la séance ci-dessous).

    Dans une deuxième partie, il s'agit de revenir sur la démarche de résolution de cas en droit abordée lors de la séance précédente. Un document présentant cette démarche, avec un exemple en droit des personnes, est disponible sur cette page (cf. le document PDF ci-dessous). Afin de comprendre les enjeux de la résolution de cas en droit par les élèves, des cas en droit des personnes ainsi que des propositions de résolution par des groupes d'élèves sont alors distribués (cf. les document PDF ci-dessous concernant des cours à l'ECG de Fribourg). Il est demandé aux étudiant·e·s d'analyser ces productions d'élèves et d'identifier les difficultés rencontrées par ces derniers. Plusieurs constats ont été faits par les étudiant·e·s (cf. le document PDF ci-dessous). En mettant en évidence les problèmes rencontrés par les élèves, il est ensuite possible de mieux choisir les activités qui permettent d'améliorer la maitrise par les élèves de chacune des étapes de la démarche de résolution de cas en droit.

    En lien avec les difficultés identifiées, des pistes pour travailler les différents savoir-faire nécessaires sont donc faits (cf. les diapositives de la séance);  on peut notamment reprendre les propositions faites par les étudiant·e·s lors de la séance précédente et consulter le dossier disponible ci-dessous. Ce dossier rappelle ces différents savoir-faire et propose quelques pistes d'activités pour les travailler. Différentes références d'ouvrages ou manuels proposant des exercices allant dans le même sens sont aussi données dans les diapositives; la webographie sur www.gaius.ch reprend également certaines de ces références.

    En complément du document distribué sur la démarche de résolution de cas en droit, il est recommandé de consulter le polycopié d'exercices réalisé par la file d'économie-droit du canton de Vaud qui contient les mêmes éléments théoriques, ainsi que des exemples et des corrigés portant sur des résolutions de cas dans divers domaines du droit (cf. document PDF ci-dessous pour la version "enseignant"). 

    En troisième partie de séance, quelques brefs éléments théoriques sont présentés concernant la notion de concept dans l'enseignement. Il est également fait référence à la notion de "représentations des élèves". Un petit document théorique sur la notion de "représentations", en particulier dans le cadre de l'enseignement du droit, est disponible ci-dessous en PDF. 
    Afin de s'exercer à la conceptualisation de l'enseignement du droit, les étudiant·e·s élaborent enfin des cartes conceptuelles d'une séquence d'enseignement sur le droit des personnes en se basant sur un extrait du manuel Introduction au droit édité par Christophe Müller (cf. les propositions dans le document PDF ci-dessous). Cette manière de représenter les principaux concepts juridiques d'un cours de droit permet de mieux mettre en évidence les notions essentielles à retenir (à sélectionner la matière) et à leur donner du sens en les reliant logiquement (à mettre en réseau les notions juridiques). Nous reviendrons sur ce type d'activité et sur les représentations des élèves lors de la prochaine séance.

    Fichiers: 11
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  • Cette séance, sur le thème juridique du droit de la famille, est consacrée à la problématisation de l'enseignement du droit.

    Pour aborder le thème du jour, un survol du droit des familles dans l'ordre juridique suisse est proposé, non pas en présentant les diverses normes légales du Code civil, mais en mettant en évidence les nombreuses innovations de ces dernières années (cf. les diapositives de la séance ci-dessous). Ce thème a suscité, et suscite encore, de nombreux débats dans la société et l'évolution du droit en ce domaine est significative ; dans ce sens, ce sujet peut justement faire l'objet de problématisations diverses pour son enseignement ! Il faut donc savoir repérer ces débats et ces divers projets de modifications de la loi, puis récolter des informations pertinentes à leur propos. Un rapport détaillé du Conseil fédéral a fait le point sur cette matière en 2015 (cf. le résumé de ce rapport et le rapport complet dans les documents PDF ci-dessous) et présente ainsi de manière succincte les différents défis à relever du point de vue du droit. Quelques sites internet où l'on trouve toutes les informations actuelles sur ces questions sont montrés; notons en particulier le site de l'Université de Berne, Année politique Suisse, qui compulse et résume l'activité parlementaire suisse.

    Ensuite, il s'agit de revenir sur les notions de "concepts" et de "représentations" qu'il est judicieux de prendre en compte pour problématiser l'enseignement de manière pertinente. Des précisions sont données à ce propos en compléments de ce qui avait été vu en fin de séance précédente. Une première activité est proposée : sur la base d'une carte des notions juridiques du droit de la famille (cf. le document PDF ci-dessous), il s'agit de choisir les concepts clés d'une séquence d'enseignement sur ce thème et de déterminer les représentations des élèves à propos de ces concepts (cf. les productions des étudiant·e·s dans le document PDF ci-dessous).

    Quelques éléments théoriques sont alors présentés concernant la notion de problème dans l'enseignement, notamment en distinguant les problèmes comme critère de l'apprentissage ou comme moyen de ce dernier. Le lien est ensuite fait entre les concepts, les représentations des élèves et le problème : on problématise en fonction d'un concept que l'on veut étudier et en tenant compte des représentations des élèves. La résolution du problème par les élèves devrait ainsi leur permettre de faire évoluer leurs représentations sur la notion juridique étudiée. Si les problèmes sont conçus pour permettre de combler les écarts entre les représentations des élèves et les concepts étudiés, alors la problématisation devrait être pertinente...

    Sur cette base, il est demandé aux étudiant-e-s de rédiger un problème qui serait le moyen d'un apprentissage nouveau en droit de la famille; ce problème doit être formulé en fonction d'un concept juridique déterminé et en tenant compte des représentations supposées des élèves (cf. les propositions des étudiant·e·s dans le document PDF ci-dessous).

    Pour terminer, quelques informations sont encore apportée sur la notion de problématisation dans l'enseignement, ainsi que la démarche d'enquête. Enfin, le dispositif d'enseignement particulier (et exigeant) qu'est la situation-problème est présenté. Les étapes de ce dispositif sont expliquées en montrant que plusieurs étapes ont déjà été vues avec les exercices précédents de la séance. Quelques mots sont donnés à propos des 3 phases non vues : comment faire émerger les représentations des élèves et en garder des traces ? comment provoquer des conflits socio-cognitifs ? et comment organiser la phase métacognitive qui clôt le dispositif.

    Un document théorique et un article sur la problématisation sont disponibles ci-dessous et complètent les diapositives de la séance.

    Fichiers: 8
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  • Cette séance est consacrée au travail de groupe dans l'enseignement du droit ; le thème juridique de la séance est l'introduction au droit des obligations.

    La séance débute en rappelant brièvement quelques éléments sur la notion juridique d'obligation (cf. les diapositives de la séance disponibles en PDF ci-dessous).

    Quelques rappels théoriques sur le travail en groupes d'élèves, notamment en ce qui concerne l'enseignement du droit, sont ensuite présentés (cf. les diapositives de la séance ci-dessous). Deux brefs documents théoriques développant les divers aspects du travail de groupe sont disponibles ci-dessous. Le fameux test de la Nasa (cf. document PDF ci-dessous) est aussi brièvement présenté; il est relativement efficace pour faire comprendre aux élèves l'intérêt du travail de groupe et son fonctionnement; il peut être facilement et rapidement mis en oeuvre en classe; notons encore que ce test est très utile pour présenter aux élèves les différentes règles de comportement à adopter lors des travaux de groupes. Pour une application en droit du test de la Nasa, on peut se référer au mémoire professionnel de Mmes Bafort, Bonardi et Maurer, Adaptation du test de la Nasa à un cas de droit, HEP Vaud, 2017.

    Une première activité est alors proposée : rédiger la consigne d'un travail de groupe sur la résolution de cas en droit. Il s'agit ici de réaliser que la simple consigne orale "résolvez ce cas en vous mettant en groupe de 4" n'est peut-être pas suffisante ! Par exemple, on peut préciser comment doit se faire la lecture individuelle du cas, comment le travail de groupe sera organisé (rôles et responsabilité de chacun, timing), comment la production des groupes sera présentée (canevas donné, anticipation de la présentation). Bref, il n'est pas inutile de réfléchir à cette consigne si l'on souhaite un travail de groupe réussi : les propositions des étudiant·e·s dans le document ci-dessous donne quelques exemples de ces consignes.

    Pour aborder le thème de la mise en commun, les étudiant·e·s sont invité·e·s à observer et à critiquer une vidéo montrant une phase de mise en commun en droit. Chaque étudiant·e fait ensuite part de ses remarques et une discussion est ouverte à propos de cette étape cruciale qu'est la mise en commun. Les caractéristiques principales d'une mise en commun réussie sont ainsi mises en évidence par les étudiant·e·s, tout en relevant les risques inhérents à cette phase de l'enseignement (cf. document PDF ci-dessous).

    Après quelques informations sur le rôle de la mise en commun (cf. les diapositives de la séance ci-dessous), une dernière activité est réalisée en collectif : proposer une mise en commun autre que par rapporteurs successifs pour une résolution de cas faite en groupes d'élèves. Les étudiant·e·s proposent des solutions que l'on discute en plénum et qui sont complétées par les modalités de mise en commun présentées dans les diapositives de la séance et dans les documents théoriques sur le travail de groupe mis à disposition (cf. le dossier ci-dessous).

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  • Cette séance consiste en un travail à distance réalisé de manière asynchrone.

    Le travail à réaliser pour cette séance doit permettre aux étudiant·e·s de se faire une idée de l'examen certificatif du mois de janvier. Il s'agit donc d'effectuer un examen fictif qui correspond au genre d'examen de celui de janvier. Pour accéder aux documents et réaliser le travail à distance, il est nécessaire de se connecter selon les indications fournies au haut de cette page.

      

    1. Dans un premier temps, les étudiant·e·s effectuent le test fictif en question.

     

    Pour cela, les étudiant·e·s téléchargent le document PDF contenant la donnée de cet examen (la planification de séquence qu'il faudra analyser et critiquer) et en prennent connaissance attentivement (il est recommandé d'annoter cette planification avec toutes les remarques qu'il vous semble utile de faire). Ensuite, chacun·e ouvre le "Test" ci-dessous et tente de répondre aux questions.

    Attention, il ne s'agit pas de réaliser ici un examen en situation réelle et en répondant à toutes les questions de manière exhaustive ; il s'agit de prendre connaissance de ce type d'examen et de voir si l'on comprend les questions posées en tentant d'y répondre !

    Chacun·e valide ses réponses dans le "Test" ci-dessous avant de passer à l'étape suivante. Le test doit être terminé et validé d'ici le mardi 9 décembre 2025.

      

    2. Dans un deuxième temps, les étudiant·e·s utilisent la grille d'évaluation de l'examen pour évaluer leurs réponses.

     

    Pour cela, ils·elles téléchargent la grille d'évaluation ci-dessous (celle-ci reprend les principaux éléments de la grille d'évaluation du module) et procèdent à une auto-évaluation de leur examen fictif. Il suffit d'insérer un "X" pour chaque indicateur dans la colonne de droite.

    Attention, il ne s'agit pas de procéder à une auto-évaluation détaillée de vos réponses ; il s'agit de prendre connaissance de la grille d'évaluation et de voir si l'on comprend les critères et les indicateurs qui seront utilisés pour votre certification !

    Une fois la grille remplie avec un "X" pour chaque indicateur, chacun·e dépose son auto-évaluation dans le "Devoir" ci-dessous au plus tard le jeudi 11 décembre 2025.

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    Cette séance, sur le thème juridique de la formation des contrats, est consacrée au développement de compétences spécifiques en droit.

    Tout d'abord, quelques éléments sont donnés concernant le travail à distance qui consistait en la réalisation d'un examen fictif. Les remarques principales sont présentées dans le PPT disponible ci-dessous, mais nous y reviendrons lors de la dernière séance du module où nous répondrons aux dernières questions concernant l'examen de certification. Notons qu'une grille "corrigé" est disponible ci-dessous et chacun peut reprendre ses réponses de l'examen fictif pour vérifier que les principaux éléments ont été repérés.

    La séance se poursuit par quelques informations théoriques à propos de généralités sur le droit des contrats (cf. les diapositives de la séance ci-dessous).

    La notion de compétence dans le monde scolaire est ensuite présentée, notamment en insistant sur la manière novatrice de concevoir l'enseignement sur la base de cette logique (cf. les diapositives de la séance ci-dessous). Trois brefs documents théoriques résumant la définition de la notion de compétence en éducation sont disponibles dans le dossier ci-dessous. Soulignons que la compétence peut être définie, de manière relativement simple, comme étant la mobilisation de ressources (savoirs, savoir-faire, savoir-être) pour la réalisation d’une tâche complexe avec succès.

    Un premier exercice est alors proposé aux étudiant·e·s : sur la base de différentes résolutions de cas réalisées par des élèves lors d'un examen de droit sur le thème juridique du jour, il est demandé de formuler la compétence qui est évaluée, puis de vérifier s'il s'agit bien d'une compétence en déterminant les ressources qui sont mobilisées pour effectuer la tâche complexe donnée (cf. le document des productions en PDF ci-dessous et les réflexions des étudiant·e·s).

    Un tour d'horizon est ensuite fait dans les divers plans d'études officiels pour déterminer les compétences juridiques qui doivent être enseignées. Malheureusement, il faut reconnaitre que ces compétences juridiques à développer chez nos élèves sont souvent mal formulées, cachées, implicites ou carrément oubliées... Chaque enseignant de droit doit alors prendre ses responsabilités pour veiller à la bonne application de la logique des compétences et déterminer les compétences essentielles à travailler dans nos classes, selon les filières et les années de formation.

    Une fois la compétence juridique formulée, il reste encore à trouver les familles de tâches complexes qui permettent de mettre les élèves dans des situations où ils peuvent concrètement exercer ces compétences. Après quelques informations théoriques sur la notion de tâche complexe (cf. les diapositives de la séance ci-dessous), un document rassemblant la liste d'une multitude de stratégies d'enseignement, notamment pour l'enseignement du droit, est distribué (cf. document PDF ci-dessous). Sur cette base, il est demandé aux étudiant·e·s de proposer les familles de tâches complexes les plus pertinentes pour chacune des compétences juridiques données (cf. le document PDF ci-dessous).

    La séance se termine en présentant quelques avantages de cette logique d'enseignement par compétences (cf. les diapositives de la séance ci-dessous).
    Des références bibliographiques sur la notion de compétence et sur la formation des contrats sont disponible dans les dernières diapositives de la séance.

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  • La réalisation des travaux à distance – soit la réalisation de ces derniers dans les délais indiqués, en respectant les consignes données – comptent pour 10% de la note de certification.

    Pour le 90% restant, la certification du module consiste en un examen écrit de 3 heures. Cet examen aura lieu à la HEP de Lausanne, en salle C33 - 812 (notre salle de cours habituelle).

    le vendredi 16 janvier 2026, de 13h30 à 16h30.

     

    La séance de consultation des épreuves en cas d’échec aura lieu le jeudi 5 février 2026, de 14h00 à 15h00, en salle C33-720.