Aperçu des sections

  • Généralités

     Ce cours est donné au semestre d'automne 2024 à la HEP-Vaud dans le cadre des didactiques romandes (DidRo). Il constitue le premier module de formation initiale pour les futur·e·s enseignant·e·s de droit du secondaire II.

    Les séances débutent à 13h30 et se terminent à 16h45 (avec une pause de 15 minutes). Toutes les séances en présentiel ont lieu à la HEP de Lausanne, en salle C33-720. Le planning officiel des séances du module peut être téléchargé ci-dessous.

    Pour des questions de droits d'auteur et de protection des données, les étudiant·e·s doivent se connecter en s'identifiant pour avoir accès à toutes les activités et à tous les documents présentés sur cette page. N'oubliez donc pas de vous connecter selon les indications ci-dessous, sinon des fichiers et des dossiers n'apparaîtront pas !

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    • mot de passe : DidRo2024-2025 
  • Cette première séance est consacrée tout d'abord à la présentation du module, puis à la définition du droit comme discipline scolaire.

    Les conditions-cadres du module contiennent les indications concernant la description générale du module (structure du module, compétences travaillées et niveaux de maîtrise attendus, bibliographie), la planification des séances (dates, salle, horaire, liste des thématiques disciplinaires et didactiques abordées), les exigences pour la certification et les coordonnées du formateur. La grille d'évaluation pour la certification du module est également jointe aux conditions-cadres du module. Les documents cités peuvent être téléchargés ci-dessous.

    Dans un premier diaporama (cf. les diapositives de la séance ci-dessous), il est rappelé pourquoi il est nécessaire d'enseigner le droit à l'école. 

    Ensuite, en réfléchissant à la notion même de droit, il est proposé d'étudier les différents éléments qui composent cette discipline scolaire (cf. le deuxième document PDF des diapositives de la séance ci-dessous). Les étudiant-e-s rédigent tout d'abord leur propre définition du droit, puis une définition du droit telle que des élèves du secondaire II pourraient la rédiger avant de débuter cet enseignement; ces définitions seront comparées avec celles des élèves de l'ECGF lors de la prochaine séance. 

    Il s'agit ensuite d'identifier la matrice disciplinaire du droit que l'on peut, doit ou devrait enseigner lors de nos cours de droit au secondaire II. Quelques informations théoriques sont d'abord données sur le concept de matrice disciplinaire et son application pour la discipline du droit. Après ces indications, sur la base de l'analyse de quelques extraits de plans d'études (cf. les documents dans les dossiers ci-dessous), les étudiant-e-s déterminent quel(s) type(s) de "droit" les injonctions officielles nous imposent d'enseigner (cf. le document PDF produit par les étudiant·e·s ci-dessous). Les constats des étudiant·e·s sont implacables : selon les plans d'études de 4 filières différentes du secondaire II (ECG, Ecole de maturité en discipline fondamentale, Ecole de maturité en option spécifique et complémentaire, Ecole professionnelle), il y a bien quatre manières bien différentes de concevoir le droit à enseigner ! Il y a donc plusieurs matrices disciplinaires pour notre discipline selon les plans d'études officiels...

    La séance se termine par quelques constats sur les différentes manières d'aborder le droit dans écoles du secondaire en faisant référence à quelques grands courants de la pensée juridique. Cette question sera développée au début de la séance suivante en reprenant les théories principales de ces écoles juridiques.  Les étudiant·e·s peuvent déjà se familiariser avec ces écoles juridiques en lisant un petit article (cf. PDF ci-dessous) présentant une réflexion sur les différentes manières d'envisager le droit dans l'enseignement au secondaire.

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  • Après un retour sur la notion de matrice disciplinaire en droit et sur les différentes écoles juridiques, cette séance, sur le thème juridique des sources du droit, est consacrée à la notion de transposition didactique en droit.

    La séance débute donc par un retour sur la notion de matrice disciplinaire en droit et la présentation des courants juridiques principaux pouvant orienter l'enseignement du droit (cf. les diapositives de la séance ci-dessous). Le livre de François Robert, Enseigner le droit à l'école (ESF, 1999), développe cette thématique de manière plus approfondie et un extrait de son ouvrage est disponible ci-dessous. Un petit article présentant également ces diverses écoles juridiques peut être téléchargé dans la rubrique de la séance précédente.

    Pour illustrer la présence des différentes écoles juridiques dans la manière de concevoir le droit, une activité est proposée en utilisant les définitions spontanées des élèves sur la notion de droit (cf. le document PDF et les diapositives de la séance ci-dessous). Les étudiant·e·s reçoivent 5 pages A4 contenant chacune 8 définitions du droit données par des élèves de l'ECGF. Une premier travail consiste à repérer les liens entre ces définitions et les écoles juridiques; un constat s'impose : toutes les écoles juridiques peuvent être retrouvées dans la manière dont les élèves définissent le droit ! Ensuite, il est demandé à chaque groupe d'étudiant·e·s de proposer un petit scénario pédagogique pour exploiter ces définitions en classe; 4 propositions intéressantes pour débuter l'enseignement du droit avec ses classes peuvent être consultées dans le document PDF ci-dessous.

    La séance se poursuit sur le thème de la transposition didactique. Elle commence avec une brève présentation de cette notion théorique et de ses implications pour le droit (cf. les diapositives de la séance ci-dessous).
    Mais au-delà de la théorie, il s'agit de voir concrètement les effets de la transposition didactique en droit. Il est ainsi proposé de comparer la présentation du thème des sources du droit par le savoir savant et par le savoir scolaire. Des extraits d'ouvrages juridiques et des extraits de quelques manuels scolaires sont ainsi distribués (cf. les documents PDF ci-dessous reprenant les divers extraits proposés). Cette activité met en évidence les diverses transformations du savoir lors du passage entre deux étapes de la chaîne de la transposition didactique.
    Les constats des étudiant-e-s sont éloquents et peuvent être consultés dans le document PDF ci-dessous. En résumé, le savoir scolaire procède à une dé-contextualisation, une dé-personnalisation, une dé-problématisation et une re-programmation linéaire. Cette prise de conscience devrait permettre aux enseignants de mieux utiliser les manuels scolaires en fonction des savoirs scientifiques de référence ! L'enjeu pour l'enseignant, afin de donner du sens à son enseignement, sera ensuite de proposer une re-contextualisation, une re-personnalisation, une re-problématisation et une mise en réseau du savoir à enseigner. Pour ce faire, il est nécessaire de tenir compte de l'ensemble des étapes de la transposition didactique.

    Pour terminer la séance, il est rappelé que les enseignants de droit doivent maîtriser une large partie du savoir savant à enseigner (en tous les cas un peu plus que le simple contenu des manuels scolaires !) et qu'il est nécessaire de pouvoir se repérer aisément dans le savoir savant, notamment en sachant utiliser internet à bon escient.
    Une bibliographie, une webographie et quelques pistes sur l'usage d'outils numériques (dont les intelligences artificielles) sont disponible sur ce site et peuvent être de bons points de départ. De plus, chacun devrait maintenant construire sa propre bibliothèque et sa propre webographie en fonction des thèmes juridiques spécifiques qui seront enseignés. 

    Fichiers: 7
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  • Cette séance est consacrée aux grands domaines du droit et aux principaux modèles d'enseignement-apprentissage.

    Pour débuter le thème du jour, il est tout d'abord demandé aux étudiant·e·s d'énoncer les divers critères d'une bonne leçon de droit selon eux (cf. document PDF ci-dessous). Ces critères seront repris par la suite pour voir quels modèles d'enseignement-apprentissage correspondent le mieux aux critères des étudiant·e·s.

    La première partie de la séance consiste à faire vivre partiellement aux étudiant·e-s les trois modèles d'enseignement à propos d'une leçon concernant les grands domaines du droit. L'objectif est ici double : présenter cette matière juridique et prendre conscience des caractéristiques des 3 principaux modèles d'enseignement-apprentissage en vivant concrètement une leçon de droit. Les documents utilisés pour la simulation de ces trois phases d'enseignement sont disponibles ci-dessous. Des étudiant·e·s ont joué le rôle d'observateurs attentifs et ont décrit ce qui s'est passé durant ces 3 phases d'enseignement (cf. document PDF ci-dessous). La présentation de ces constats a permis de mettre en évidence les caractéristiques principales de ces modèles. Ces dernières sont ensuite précisées dans les diapositives de la séance et dans les deux brefs documents théoriques ci-dessous (un extrait de l'ouvrage d'Astolfi "L'école pour apprendre" de l'édition e-book de 2018 et une fiche de synthèse élaborée par l'Université de Lorraine).

    La suite de la séance a été consacrée à réfléchir aux avantages et aux limites de chaque modèle, notamment dans le but de pouvoir mieux choisir et mettre en oeuvre un modèle efficace en classe. Pour effectuer cette réflexion, il est proposé aux étudiant·e·s d'analyser 5 activités différentes (avec les productions des élèves) à propos des domaines du droit. En fonction de ces productions, des phases d'enseignement vécues précédemment et de leurs propres expériences d'enseignement, les étudiant·e·s ont expliqué, de manière fort pertinente, quand il est opportun d'utiliser chacun de ces modèles dans l'enseignement du droit et ce à quoi il faut être attentif pour que ces modèles soient efficaces (cf. document PDF ci-dessous). Les diapositives de la séances, résument également ces réflexions en reprenant les avantages et les inconvénients de chaque modèle; les commentaires sur le dernier modèle seront développées lors de la prochaine séance.

    Notons pour terminer la référence aux travaux de John Hattie qui a compilé des centaines d'études analysant l'efficacité des méthodes d'enseignement. Son ouvrage "Visible Learning for Teachers" (traduit en français : HATTIE J., L'apprentissage visible pour les enseignants; connaître son impact pour maximiser le rendement des élèves, Québec, Presse de l'Université du Québec, 2017) présente d'intéressants constats pour l'enseignant qui veut choisir des méthodes efficaces. Mais gardons un esprit critique : il faut savoir quelles sont les finalités recherchées de l'enseignement et ce qu'on mesure réellement, avant de constater l'efficacité ou non d'une méthode ou d'un dispositif didactique.

    Concernant les informations à propos du contenu disciplinaire nécessaire pour élaborer une séquence d'enseignement sur les grands domaines du droit, outre les manuels scolaires généralement très brefs sur ce thème juridique, l'ouvrage de référence est sans doute celui de LE ROY Y. et SCHOENENBERGER M.-B., Introduction générale au droit suisse, Schulthess, 2015. Le Que-sais-je ? sur le droit (FABRE-MAGNAN M., Introduction au droit, PUF, 2016) permet aussi une bonne révision.

    Fichiers: 4 Dossier: 1
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  • Cette séance est, sur le thème juridique de l'organisation de notre Etat de droit (fédéralisme, séparation des pouvoirs, démocratie semi-directe), est consacrée à la formulation des objectifs et des consignes.

    La séance débute tout d'abord par un retour sur le thème de la leçon précédente. Les dernières diapositives de la séance du 4 octobre (disponibles sur la page de cette séance) sont montrées et expliquées, notamment en revenant sur les observations faites par les étudiant·e·s. Quelques explications sont également données sur l'enseignement explicite (dont un des représentants viendra donner deux conférences à la HEP en novembre : cf. l'enseignement efficace selon Steve Bissonnette) et sur les recherches de John Hattie à propos des stratégies d'enseignement ayant le plus d'impact (cf. le site en français qui lui est dédié : https://visible-learning.org/fr/). En conclusion de ces réflexions sur les différents modèles d'enseignement-apprentissage, il reste à revenir sur les critères d'une bonne leçon de droit selon les étudiant·e·s et de vérifier quel est le modèle qui correspond le mieux à leurs critère : un constat s'impose, le modèle qui permet de répondre à tous les critères est celui de l'auto-socio-construction (cf. le premier document PDF ci-dessous)...

    Le thème du jour est ensuite abordé en présentant quelques informations sur cette matière juridique (cf. les diapositives de la séance ci-dessous). Des sites internet officiels donnent les informations essentielles à ce sujet :

     

    Ensuite, une première activité est proposée : rédiger deux questions que l'on donnerait aux élèves lors d'un visionnement en classe d'une petite vidéo sur la démocratie suisse et la séparation des pouvoirs :

    Ensuite, les étudiant-e-s répondent aux questions rédigées par leurs collègues (cf. le document PDF ci-dessous). Cette activité est reprise en fin de séance pour analyser la manière de rédiger les consignes !

    Quelques éléments théoriques sont ensuite apportés à propos des différents types d'objectifs que l'on utilise dans l'enseignement (cf. les diapositives de la séance et le document théorique en PDF ci-dessous). Une deuxième activité est alors proposée : sur un padlet, chaque étudiant-e rédige au moins deux objectifs généraux différents pour une séquence d'enseignement sur l'organisation de notre Etat (cf. document PDF ci-dessous et la page du padlet sur les objectifs généraux). Le but de cette activité est de montrer la diversité possible des objectifs généraux pour une même séquence d'enseignement; le choix de ces derniers a des conséquences importantes pour la suite de la construction de la séquence.

    La séance se poursuit par quelques informations théoriques sur les objectifs spécifiques et opérationnels qui permettent de préciser les objectifs généraux et de planifier les activités de la séquence (cf. les diapositives de la séance et le même document théorique sur la formulation des objectifs ci-dessous).

    Pour faciliter la recherche des objectifs (et pour donner quelques pistes d'activités possibles en classe à propos de l'organisation de notre État de droit), un nouvel exercice est proposé : à partir de 4 activités données à des élèves du secondaire II et des productions de ces derniers (cf. les documents PDF dans le dossier ci-dessous), il s'agit d'imaginer et rédiger les objectifs généraux, ainsi que les objectifs spécifiques et opérationnels, de ces leçons. Les réponses des étudiant·e·s (cf. le document PDF ci-dessous) illustrent la formulation de ces objectifs (en particulier les objectifs spécifiques et opérationnels qui se rédigent en décrivant simplement les productions des élèves... Les objectifs spécifiques et opérationnels devraient donc permettre d'anticiper les productions précises des élèves). Une fois les objectifs identifiés, les enseignements prévus peuvent être rattachés aux différents modèles d'enseignement-apprentissage.

    Pour terminer la séance, un retour est fait sur la première activité afin de démontrer l'importance de la rédaction des consignes. Chacun·e consulte les réponses données par son collègue à leurs propres questions et vérifie ainsi si la formulation de ces dernières était suffisamment précise. Un constat simple s'impose ici : lorsque les objectifs spécifiques et opérationnels sont formulés avec précision, les consignes qui en découlent sont formulées de manière très efficace. En complément des remarques faites (cf. les diapositives de la séance), un petit document théorique sur la formulation des consignes est disponible ci-dessous.

    Fichiers: 6
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  • Cette séance consiste en un premier travail à distance réalisé de manière asynchrone.

    Ce travail à distance se fait en utilisant des « Ateliers » créés ci-dessous (ceux-ci seront créés au début de la semaine prochaine, mais chacun peut prendre de l'avance en réalisant la première partie de ce travail à distance !). Chacun intervient uniquement dans l’atelier où figure son nom.

    Pour lire les discussions et écrire dans l’atelier qui vous est attribué, il est nécessaire de se connecter comme utilisateur selon les indications données ci-dessus.

    Le travail à distance se fait en trois étapes distinctes.

    1) Dans l’atelier qui vous est attribué, vous rédigez tout d’abord les éléments suivants :

    • Vous choisissez le thème juridique d’une séquence de droit au secondaire II et vous présentez en quelques mots le contexte général de cette séquence d’enseignement (filière, année, moment de la séquence dans la planification annuelle).
    • Vous formulez deux objectifs généraux pour cette séquence.
    • Pour chaque objectif général formulé, vous proposez un objectif spécifique et opérationnel.
    • Pour les deux objectifs spécifiques et opérationnels proposés, vous proposez une consigne d'activité.
    • Les deux activités proposées doivent suggérer la mise en œuvre de deux modèles d’enseignement-apprentissage différents (il n’est pas nécessaire de mentionner ces modèles à ce stade).

    Pour faciliter cette rédaction en ligne, vous pouvez tout d’abord rédiger ces divers éléments dans un document Word, puis vous déposez ces éléments dans vos ateliers respectifs en effectuant un copier-coller dans la rubrique « contenu du travail ».

    Ces éléments doivent être déposés dans l’atelier au plus tard le 18 octobre 2024 à 15h30 !

    2) Vous devez ensuite rédiger des commentaires concernant les deux objectifs généraux, les deux objectifs spécifiques et opérationnels, ainsi que les deux consignes des collègues de votre atelier. Ces commentaires doivent être rédigés dans le même atelier que précédemment en suivant les indications données, et ce jusqu'au lundi 28 octobre 2024 !

    • Chaque commentaire porte tout d'abord sur la formulation correcte ou non des objectifs et des consignes.
    • Chaque commentaire évalue ensuite la pertinence des activités proposées en quelques mots et en déterminant les modèles d’enseignement-apprentissage suggérés par ces activités.

     

    3) Dès le mardi 29 octobre 2024, les étudiant·e·s prennent connaissance des commentaires de leurs collègues à propos de leurs productions. On en discutera ensemble lors de la séance du 1er novembre 2024.

    Un problème informatique ne dispense pas les étudiant·e·s d'effectuer le travail à distance : il y a toujours la possibilité d'envoyer les documents demandés par mail au formateur (guillaume.roduit@hepl.ch) !

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  • Cette séance, sur le thème juridique des droits fondamentaux, est consacrée à l'évaluation des activités proposées dans l'enseignement du droit.

    Cette séance débute par quelques rappels théoriques sur le thème des droits fondamentaux (cf. les diapositives de la séance dans le premier document PDF ci-dessous, ainsi que les références proposées en fin de section). 

    Des exemples de consignes d'activités portant sur les droits fondamentaux sont ensuite distribués (cf. document PDF ci-dessous). Il est simplement demandé aux étudiant·e·s de les classer du plus pertinent au moins intéressant. Un petit classement est alors établi (cf. les diapositives de la séance) et, comme prévu, toujours les mêmes types d'activité sont considérés comme les meilleurs... Il s’agit donc de comprendre pourquoi ce sont toujours les mêmes activités qui se trouvent aux premières places et les mêmes en dernière positions !

    Un premier outil intéressant pour évaluer la qualité d’une activité en lisant sa consigne a déjà été présenté lors de la dernières séance en présentiel et a justement fait l’objet du travail à distance de la séance précédente. Il s’agit de la formulation spécifique et opérationnelle des objectifs et des consignes. Un rappel sur ce thème et un retour sur la travail à distance sont ainsi proposés (cf. les diapositives de la séance).

    La suite de la séance est consacrée à la présentation (ou au rappel) d'un deuxième outil permettant d'évaluer la pertinence des activités, mais cette fois en fonction des opérations intellectuelles faites par les élèves : la fameuse taxonomie de Bloom. Quelques brefs documents théoriques sont disponibles dans le dossier ci-dessous et quelques diapositives sont également montrées pour souligner les aspects principaux de cette théorie (cf. les diapositives de la séance dans le deuxième PPT en PDF). Un retour sur le classement des exemples d'activités précédemment établi est ensuite proposé. Un constat clair s'impose : les activités préférées sont toutes d'un haut niveau taxonomique...

    Une activité est alors proposée aux étudiant·e·s : à partir d'une consigne choisie, modifier cette dernière pour obtenir deux autres activités de niveaux taxonomiques différents (cf. les propositions des étudiant·e·s dans le document PDF ci-dessous). En changeant peu de choses à une question, on peut donc facilement proposer à nos élèves des tâches plus intéressantes pour eux du point de vue cognitif !

    Une réflexion est ensuite menée à partir de l'une des consignes d'activité des exemples donnés (faire rédiger quelques droits fondamentaux d'une nouvelle Constitution) pour montrer comment on peut remonter jusqu'aux valeurs qui fondent notre Etat en travaillant les droits fondamentaux. Deux exemples de séquences testées dans un gymnase vaudois et à l'Ecole de Culture Générale de Fribourg sont présentés et discutés (cf. le dossier ci-dessous contenant les consignes et les productions des élèves).

    Pour aborder en classe de droit les sujets d'actualité polémiques en lien avec les droits fondamentaux, il est nécessaire de prendre l'attitude du juriste et de voir qu’il s’agit de questions liées à la violation des droits fondamentaux. Il est donc d'abord important de comprendre le système expliquant la restriction des droits fondamentaux (le système de l'article 36 de notre Constitution) car c’est bien cet article qui est au coeur de tous ces problèmes, comme le montrent les ATF sur ces questions. On peut illustrer ce système avec le cas de la liberté d'expression ou la liberté de croyance dans le cadre scolaire (cf. les diapositives de la séance dans le troisième PPT en PDF) et l'exemple d'exercice effectué par des élèves du gymnase et de l'ECG dans le dossier ci-dessous.

    Quelques références sur le thème des droits fondamentaux

    Concernant cette matière juridique, les étudiant-e-s trouveront les informations scientifiques utiles notamment dans l'ouvrage de Pascal Mahon, Droit constitutionnel IIDroits fondamentaux, publié à Neuchâtel par la faculté de droit en 2015 (manuel clair et suffisant pour l'enseignement de cette matière au secondaire, d'environ 200 pages). D'autres ouvrages plus complets peuvent également être cités, notamment : DUBEY J., Droits fondamentaux (vol. 1 et 2), Bâle, Helbing & Lichtenhahn, 2017 ; MALINVERNI G., HOTTELIER M., HERTIG RANDALL M., FLÜCKIGER A., Droit constitutionnel suisse (vol. 2), Berne, Stämpfli, 2021 (cf. la bibliographie https://www.gaius.ch/mod/page/view.php?id=9).

    Pour obtenir d'autres exemples de dispositifs sur les droits fondamentaux, divers manuels peuvent être consultés, notamment : le manuel RepèresManuel pour la pratique de l'éducation aux droits de l'homme avec les jeunes, du Conseil de l'Europe (disponible sur Internet à la page https://www.coe.int/fr/web/compass/home), ou le manuel L'éducation aux droits de l'Homme; comprendre pour agir ensemble, de l'Organisation internationale de la francophonie (disponible sur Internet à la page https://www.francophonie.org/sites/default/files/2019-09/guide_education_aux_droits_de_l_homme.pdf). Vous pouvez également consulter les sites suivants proposant des activités pour tous les niveaux de la scolarité obligatoire : https://www.education21.ch/fr et https://www.alliancesud.ch/fr.

    Fichiers: 6
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  • Cette séance, sur le thème des raisonnements juridiques, est consacrée à la maîtrise des savoir-faire de base en droit.

    La séance débute par un retour sur les dernières diapositives présentées lors de la séance sur les droits fondamentaux, celles sur la réflexion concernant la restriction de ces derniers (cf. les diapositives mises à disposition dans la section précédente). En reprenant l'activité donnée aux élèves - la résolution d'un cas en appliquant l'art. 36 Cst - il s'agit de montrer comment, en se fixant des objectifs généraux adéquats, en formulant des objectifs spécifiques et opérationnels cohérents, en choisissant un modèle d'enseignement efficace, on peut arriver à initier les élèves à la pensée juridique et donc positionner son enseignement dans une matrice disciplinaire pertinente.

    La séance se poursuit par une réflexion sur ce que pourrait être la pensée juridique qui doit être au coeur de l'enseignement du droit, notamment en regardant de plus près ce que font les juristes, comment ils travaillent, quels outils et quelles méthodes ils utilisent. Afin d'initier les élèves à la pensée juridique, il est alors demandé aux étudiant·e·s de réfléchir aux savoir-faire de la discipline et de dresser la liste de ceux que les élèves devraient maîtriser pour se rapprocher du travail des juristes. Cette liste est éloquente (cf. le document PDF ci-dessous) et l'on pourrait ainsi élaborer une véritable méthodologie propre au droit pour les élèves du secondaire 2.

    Une introduction théorique aux raisonnements juridiques est ensuite exposée (cf. les diapositives de la séance ci-dessous). La présentation met un accent particulier sur les principaux raisonnements juridiques utilisés par les juges suisses pour trancher une affaire, spécialement la démarche du syllogisme judiciaire. Un petit polycopié du Prof. Carron présente ces différents éléments théoriques de manière plus complète (cf. le document PDF ci-dessous) et il est possible, à partir de ces éléments théoriques, de réaliser un polycopié pour nos propres cours (cf. l'exemple pertinent d'un chapitre d'un polycopié créé au Gymnase de Nyon dans le PDF ci-dessous).

    Des extraits d'arrêts sélectionnés par la Prof. Manaï (cf. son ouvrage : Clé pour une introduction au droit, Berne, Stämpfli, 2012) sont ensuite distribués pour illustrer les trois principaux raisonnements utilisés par les juges dans notre pays. Les étudiant·e·s sont invités à lire le premier de ces arrêts et à retrouver les diverses étapes de la démarche de résolution d'un cas selon la logique syllogistique. La même démarche pourra être entreprise avec les extraits des arrêts suivants qui portent sur les raisonnements par pesée d'intérêts ou par analogie.

    Si les savoir-faire et les raisonnements juridiques que les élèves devraient maitriser pour une réelle initiation à la pensée juridique sont maintenant connus, il reste encore à créer des dispositifs permettant à nos élèves de les exercer... La séance se poursuit ainsi par une réflexion sur des pistes d'activités permettant aux élèves de se familiariser avec les principaux savoir-faire en droit. Les étudiant·e·s proposent quelques pistes d'activités pour une ébauche de manuel d'exercices d'une méthodologie en droit (cf. document PDF ci-dessous). Les propositions des étudiant·e·s sont présentées et discutées en plénum.

    Voici quelques références sur les raisonnements juridiques et la méthodologie en droit (d'autres références sont disponibles dans la rubrique Bibliographie de ce site) :

    • BONNARD J., Méthode de travail de l’étudiant en droit, Paris, Hachette, 2011.
    • BOVET Ch., CARVALHO A., Glossaire juridique, Zürich/Bâle/Genève, Schulthess, 2017.
    • DONATIELLO G., VAERINI M., WERLY S., Le raisonnement et la rédaction juridiques : exercices en droit de la communication, Berne, Stämpfli, 2014.
    • GILLES R., Le français du droit; textes et activités, Zürich/Bâle/Genève, Schulthess, 2011.
    • LE ROY Y., SCHOENENBERGER M.-B., Introduction générale au droit suisse, Zürich/Bâle/Genève, Schulthess, 2015.
    • MANAÏ D., Clés pour une introduction au droit, Berne, Stämpfli, 2012.
    • TERCIER P., ROTEN Ch., La recherche et la rédaction juridiques, Zürich/Bâle/Genève, Schulthess, 2016.
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  • Cette séance, sur le thème juridique du droit des personnes, est consacrée à la résolution de cas en droit et aux concepts juridiques.

    Pour aborder le thème du jour, un survol de la notion de personne en droit est tout d'abord proposé (cf. les diapositives de la séance ci-dessous).

    Ensuite, il s'agit de revenir sur la démarche de résolution de cas en droit abordée lors de la séance précédente. Un document présentant cette démarche, avec un exemple en droit des personnes, est disponible sur cette page (cf. le document PDF ci-dessous). Afin de comprendre les enjeux de la résolution de cas en droit par les élèves, des cas en droit des personnes ainsi que des propositions de résolution par des groupes d'élèves sont alors distribués (cf. les document PDF ci-dessous concernant des cours à l'ECG de Fribourg). Il est demandé aux étudiant·e·s d'analyser ces productions d'élèves et d'identifier les difficultés rencontrées par ces derniers. Plusieurs constats ont été faits par les étudiant·e·s (cf. le document PDF ci-dessous). En mettant en évidence les problèmes rencontrés par les élèves, il est ensuite possible de mieux choisir les activités qui permettent d'améliorer la maitrise par les élèves de chacune des étapes de la démarche de résolution de cas en droit.

    En lien avec les difficultés identifiées, des pistes pour travailler les différents savoir-faire nécessaires sont donc faits (cf. les diapositives de la séance);  on peut notamment reprendre les propositions faites par les étudiant·e·s lors de la séance précédente et consulter le dossier disponible ci-dessous. Ce dossier rappelle ces différents savoir-faire et propose quelques pistes d'activités pour les travailler. Différentes références d'ouvrages ou manuels proposant des exercices allant dans le même sens sont aussi données dans les diapositives; la webographie sur www.gaius.ch reprend également certaines de ces références.

    En complément du document distribué sur la démarche de résolution de cas en droit, il est recommandé de consulter le polycopié d'exercices réalisé par la file d'économie-droit du canton de Vaud qui contient les mêmes éléments théoriques, ainsi que des exemples et des corrigés portant sur des résolutions de cas dans divers domaines du droit (cf. document PDF ci-dessous pour la version "enseignant"). 

    En deuxième partie de séance, quelques brefs éléments théoriques sont présentés concernant la notion de concept dans l'enseignement. Il est également fait référence à la notion de "représentations des élèves". Un petit document théorique sur la notion de "représentations", en particulier dans le cadre de l'enseignement du droit, est disponible ci-dessous en PDF. 
    Afin de s'exercer à la conceptualisation de l'enseignement du droit, les étudiant·e·s élaborent enfin des cartes conceptuelles d'une séquence d'enseignement sur le droit des personnes en se basant sur un extrait du manuel Introduction au droit édité par Christophe Müller (cf. les propositions dans le document PDF ci-dessous). Cette manière de représenter les principaux concepts juridiques d'un cours de droit permet de mieux mettre en évidence les notions essentielles à retenir (à sélectionner la matière) et à leur donner du sens en les reliant logiquement (à mettre en réseau les notions jurididiques). Nous reviendrons sur ce type d'activité et sur les représentations des élèves lors de la prochaine séance.

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  • Cette séance, sur le thème juridique du droit de la famille, est consacrée à la problématisation de l'enseignement du droit.

    Pour aborder le thème du jour, un survol du droit des familles dans l'ordre juridique suisse est proposé, non pas en présentant les diverses normes légales du Code civil, mais en mettant en évidence les nombreuses innovations de ces dernières années (cf. les diapositives de la séance ci-dessous). Ce thème a suscité, et suscite encore, de nombreux débats dans la société  - cela pourra d'ailleurs justement faire l'objet de problématisations pour l'enseignement de ce thème ! - et l'évolution du droit en ce domaine est significative. Il faut donc savoir repérer ces débats et ces divers projets de modifications de la loi, puis récolter des informations pertinentes à leur propos. Un rapport détaillé du Conseil fédéral a fait le point sur cette matière en 2015 (cf. le résumé de ce rapport et le rapport complet dans les PDF ci-dessous) et présente ainsi de manière succincte les différents défis à relever du point de vue du droit.

    Ensuite, il s'agit de revenir sur les notions de "concepts" et de "représentations" qu'il est judicieux de prendre en compte pour problématiser l'enseignement de manière pertinente. Des précisions sont données à ce propos en compléments de ce qui avait été vu en fin de séance précédente. Une première activité est proposée : sur la base d'une carte des notions juridiques du droit de la famille (cf. le document PDF ci-dessous), il s'agit de choisir les concepts clés d'une séquence d'enseignement sur ce thème et de déterminer les représentations des élèves à propos de ces concepts (cf. les productions des étudiant·e·s dans le document PDF ci-dessous).

    Quelques éléments théoriques sont alors présentés concernant la notion de problème dans l'enseignement, notamment en distinguant les problèmes comme critère de l'apprentissage ou comme moyen de ce dernier. Le lien est ensuite fait entre les concepts, les représentations des élèves et le problème : on problématise en fonction d'un concept que l'on veut étudier et en tenant compte des représentations des élèves. La résolution du problème par les élèves devrait ainsi leur permettre de faire évoluer leurs représentations sur la notion juridique étudiée. Si les problèmes sont conçus pour permettre de combler les écarts entre les représentations des élèves et les concepts étudiés, alors la problématisation devrait être pertinente...

    Sur cette base, il est demandé aux étudiant-e-s de rédiger un problème qui serait le moyen d'un apprentissage nouveau en droit de la famille; ce problème doit être formulé en fonction d'un concept juridique déterminé et en tenant compte des représentations supposées des élèves (cf. les propositions des étudiant·e·s dans le document PDF ci-dessous).

    Pour terminer, quelques informations sont apportées sur le dispositif d'enseignement particulier (et exigeant) qu'est la situation-problème. Les étapes de ce dispositif sont expliquées en montrant que plusieurs étapes ont déjà été vues avec les exercices précédents de la séance. Quelques mots sont donnés à propos des 3 phases non vues : comment faire émerger les représentations des élèves et en garder des traces ? comment provoquer des conflits socio-cognitifs ? et comment organiser la phase métacognitive qui clôt le dispositif. Les étudiant·e·s ont également proposé quelques pistes pour effectuer ces trois phases en classe (cf. le document PDF ci-dessous).

    Un document théorique sur la problématisation est disponible ci-dessous et complète les diapositives de la séance.

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    Cette séance est consacrée au travail de groupe dans l'enseignement du droit; le thème juridique de la séance est l'introduction au droit des obligations.

    La séance débute en rappelant brièvement quelques éléments sur la notion juridique d'obligation (cf. les diapositives de la séance disponibles en PDF ci-dessous).

    Quelques rappels théoriques sur le travail en groupes d'élèves, notamment en ce qui concerne l'enseignement du droit, sont ensuite présentés (cf. les diapositives de la séance ci-dessous). Quelques brefs documents théoriques développant les divers aspects du travail de groupe sont disponible dans le dossier ci-dessous. Le fameux test de la Nasa (cf. document PDF ci-dessous) est aussi brièvement présenté; il est relativement efficace pour faire comprendre aux élèves l'intérêt du travail de groupe et son fonctionnement; il peut être facilement et rapidement mis en oeuvre en classe; notons encore que ce test est très utile pour présenter aux élèves les différentes règles de comportement à adopter lors des travaux de groupes. Pour une application en droit du test de la Nasa, on peut se référer au mémoire professionnel de Mmes Bafort, Bonardi et Maurer, Adaptation du test de la Nasa à un cas de droit, HEP Vaud, 2017.

    Pour aborder le thème de la mise en commun, les étudiant·e·s sont invité·e·s à observer et à critiquer une vidéo montrant une phase de mise en commun en droit. Chaque étudiant·e fait ensuite part de ses remarques et une discussion est ouverte à propos de cette étape cruciale qu'est la mise en commun. Les caractéristiques principales d'une mise en commun réussie sont ainsi mises en évidence par les étudiant·e·s, tout en relevant les risques inhérents à cette phase de l'enseignement (cf. document PDF ci-dessous).

    Après quelques informations sur le rôle de la mise en commun (cf. les diapositives de la séance ci-dessous), une deuxième activité est proposée : les étudiant·e·s reçoivent 6 productions de 6 groupes ayant réalisé une résolution d'un même cas sur la formation des obligations contractuelles. Les étudiant·e·s ont pour tâche de proposer une mise en commun autre que par rapporteurs successifs. Les étudiant·e·s proposent des solutions intéressantes (cf. document PDF ci-dessous) que l'on discute en plénum et qui sont complétées par les modalités de mise en commun présentées dans les diapositives de la séance et dans les documents théoriques sur le travail de groupe mis à disposition (cf. le dossier ci-dessous).

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    Cette séance consiste en un travail à distance réalisé de manière asynchrone.

    Le travail à réaliser pour cette séance doit permettre aux étudiant-e-s de se faire une idée de l'examen certificatif du mois de janvier. Il s'agit donc d'effectuer un examen fictif qui correspond au genre d'examen de janvier. Pour accéder aux documents et réaliser le travail à distance, il est nécessaire de se connecter selon les indications fournies au haut de cette page.

      

    Dans un premier temps, les étudiant·e·s effectuent le test fictif en question.

     

    Pour cela, les étudiant·e·s téléchargent le document PDF contenant la donnée de cet examen (la planification de séquence qu'il faudra analyser et critiquer) et en prennent connaissance attentivement (il est recommandé d'annoter cette planification avec toutes les remarques qu'il vous semble utile de faire). Ensuite, chacun·e ouvre le "Test" ci-dessous et tente de répondre aux questions.

    Attention, il ne s'agit pas de réaliser ici un examen en situation réelle et en répondant à toutes les questions de manière exhaustive; il s'agit de prendre connaissance de ce type d'examen et de voir si l'on comprend les questions posées en tentant d'y répondre !

    Chacun·e valide ses réponses dans le "Test" ci-dessous avant de passer à l'étape suivante. Le test doit être terminé et validé d'ici le mardi 10 décembre 2024.

      

    Dans un deuxième temps, les étudiant·e·s utilisent la grille d'évaluation de l'examen pour évaluer leurs réponses.

     

    Pour cela, ils·elles téléchargent la grille d'évaluation ci-dessous (celle-ci reprend les principaux éléments de la grille d'évaluation du module) et procédent à une auto-évaluation de leur examen fictif. Il suffit d'insérer un "X" pour chaque indicateur dans la colonne de droite.

    Attention, il ne s'agit pas de procéder à une auto-évaluation détaillée de vos réponses; il s'agit de prendre connaissance de la grille d'évaluation et de voir si l'on comprend les critères qui seront utilisés pour votre certification !

    Une fois la grille remplie avec un "X" pour chaque indicateur, chacun·e dépose son auto-évaluation dans le "Devoir" ci-dessous au plus tard le jeudi 12 décembre 2024.

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    Cette séance, sur le thème juridique de la formation des contrats, est consacrée au développement de compétences spécifiques en droit.

    Tout d'abord, quelques éléments sont donnés concernant le travail à distance qui consistait en la réalisation d'un examen fictif. Les remarques principales sont présentées dans le PPT disponible ci-dessous, mais elles seront développées lors de la dernière séance du module Consacrées principalement à la préparation de l’examen de certification.

    La séance se poursuit par quelques informations théoriques à propos de généralités sur le droit des contrats (cf. les diapositives de la séance ci-dessous).

    La notion de compétence dans le monde scolaire est ensuite présentée, notamment en insistant sur la manière novatrice de concevoir l'enseignement sur la base de cette logique (cf. les diapositives de la séance ci-dessous). Trois brefs documents théoriques résumant la définition de la notion de compétence sont disponibles dans le dossier ci-dessous. Soulignons que la compétence peut être définie comme étant la mobilisation de ressources (savoirs, savoir-faire, savoir-être) pour la réalisation d’une tâche complexe avec succès.

    Un premier exercice est alors proposé aux étudiant·e·s : sur la base d'un article présentant le fameux arrêt de la bague (cf. l'article dans le document PDF ci-dessous), il est demandé d'imaginer des compétences juridiques qu'il serait possible de travailler avec des élèves, puis de rédiger ces compétences. Les étudiant·e·s ont proposé diverses formulations qui méritent déjà toute notre attention... (cf. le document des productions en PDF ci-dessous)

    Une fois la compétence juridique rédigée, il reste encore à trouver les familles de tâches complexes qui permettent de mettre les élèves dans des situations où ils peuvent concrètement exercer ces compétences. Après quelques informations théoriques sur la notion de tâche complexe (cf. les diapositives de la séance ci-dessous), un document rassemblant la liste d'une multitude de stratégies d'enseignement, notamment pour l'enseignement du droit, est distribué (cf. document PDF ci-dessous). Sur cette base, il est demandé aux étudiant·e·s de proposer les familles de tâches complexes les plus pertinentes pour chacune des compétences juridiques données (cf. le document PDF ci-dessous).

    La séance se termine en présentant quelques avantages de cette logique d'enseignement par compétences (cf. les diapositives de la séance ci-dessous).
    Des références bibliographiques sur la notion de compétence et sur la formation des contrats sont disponible dans les dernières diapositives de la séance.

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  • Cette dernière séance du module est consacrée à la planification selon la logique de l'enseignement du droit par compétences, puis à la critique de cette logique, ainsi qu'au bilan du module de ce premier semestre en didactique du droit.

    La séance débute par une présentation "prezi" qui passe en revue les différentes étapes de ce premier module de didactique du droit; cette présentation a pour objectif de montrer comment la manière de planifier l'enseignement du droit change avec la logique par compétences, tout en mettant en évidence la logique de la structure de ce module. La présentation "prezi" peut être vue sur la page internet suivante : https://prezi.com/view/JBBFXRApIiSqdZ7oHzoV/.

    Une activité devait être ensuite proposée aux étudiant·e·s : il s'agissait de planifier une année scolaire en fonction de cette nouvelle logique (et non plus en fonction d'une simple table des matières des contenus !). Malheureusement, par manque de temps, cette activité n'a pas pu être réalisée; par contre, chacun peut s'essayer à la planification de l'enseignement selon la logique par compétences en utilisant le canevas et le document ci-dessous. Notons également que la mise en oeuvre de la logique des compétences n'implique pas forcément l'utilisation du modèle socio-constructiviste uniquement : un article sur l'efficacité de l'enseignement explicite pour le développement des compétences peut être consulté avec intérêt, cet article présente également un bon résumé de ce qu'est l'enseignement explicite et donne une bonne synthèse de l'enseignement par compétences (cf. le document PDF ci-dessous).

    La séance se poursuit en revenant sur la logique des compétences dans l'enseignement et en émettant quelques critiques à ce propos. Après les critiques formulées par les étudiant·e·s, quelques remarques sont faites sur la base de critiques, parfois virulentes et pertinentes, de spécialistes de la pédagogie et de la didactique (cf. les diapositives de la séance ci-dessous et les références citées). Quelques articles critiques sont à dispositions dans le dossier ci-dessous.

    Cette  séance se termine par un retour sur le travail à distance réalisé lors de la séance précédente. Des explications sont ainsi données sur l'examen du 10 janvier (cf. les diapositives de la séance ci-dessous). Rappelons que vous pouvez télécharger la grille d'évaluation "augmentée" expliquée lors de la séance (cette est disponible en PDFdans la rubrique du 6 décembre consacrée au travail à distance) et regardez si vos réponses à ce test fictif permettent d'obtenir une bonne appréciation. Si vous avez encore des doutes sur la correction de ce travail à distance, vous pouvez posez vos questions par mail au formateur.

    Le semestre se termine enfin par un petit apéritif bienvenu pour récompenser les efforts de chacun et pour souhaiter à toutes et tous d'excellentes fêtes de fin d'année.

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  • La réalisation des travaux à distance – soit la réalisation de ces derniers dans les délais indiqués, en respectant les consignes données – comptent pour 10% de la note de certification.

    Pour le 90% restant, la certification du module consiste en un examen écrit de 3 heures. Cet examen aura lieu à la HEP de Lausanne

    le vendredi 10 janvier 2025, de 13h30 à 16h30, en salle C33-812.

     

    L’examen consiste à l’analyse et la critique d’un dispositif didactique visant le développement de compétences juridiques.

    Le thème juridique du dispositif didactique analysé lors de l'examen est celui des droits fondamentaux. Pour préparer la matière juridique de cet examen, nous recommandons tout d'abord la lecture du paragraphe sur ce point du manuel "Introduction au droit suisse" édité par le professeur Christophe Müller à la Faculté de droit de l'Université de Neuchâtel (cf. l'extrait de ce manuel en PDF ci-dessous). L'ouvrage de référence plus complet, mais restant abordable, est le deuxième volume de l'abrégé du professeur Pascal Mahon consacré au droit constitutionnel (Droit constitutionnel; Droits fondamentaux, Bâle, Helbing Lichtenhahn, 2015; une nouvelle édition sortira en 2025); des extraits de cet ouvrages sont disponibles dans le document PDF ci-dessous (il ne s'agit que d'extraits de la deuxième édition). D'autres références ont été données lors de la sixième séance de ce module consacrée à ce thème juridique (cf. https://www.gaius.ch/course/view.php?id=63&section=6).

    Pour cet examen, vous pouvez prendre avec vous tous les documents que vous souhaitez (notes de cours, manuels scolaires, ouvrages didactiques ou juridiques, ordinateur, ...). La seule limitation est l’interdiction d’entrer en communication avec autrui.

    La séance de consultation des épreuves en cas d’échec aura lieu le mercredi 12 février 2025, de 14h00 à 15h00 à la HEP Vaud (voir le panneau d’affichage pour la salle).

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